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Bonjour à tous, après 24h passées à Tenerife, il est temps d'entamer le chemin du retour au bercail, avec une escale de nuit à Gran Canaria. Pour ce tronçon, c'est la compagnie concurrente de Binter,Canaryfly, qui est à l'honneur.
Petit rappel du routing ci-dessous :
Après un tour au sommet du Teide et une descente tout au sud, je rejoins rapidement le nord de Tenerife via l'autoroute qui est fort pratique (et gratuite).
Néanmoins, les abords de l'aéroport sont totalement saturés, notamment pour la file dépose minute.
Heureusement, le "coupe-file" pour les véhicules de location est situé assez tôt en entrée de zone aéroportuaire, ce qui évite au moins 20 minutes de ralentissement à destination des terminaux.
Le cheminement est simple, bien indiqué, mais que de monde ! Cela contraste avec LPA la veille !
La zone d'enregistrement est vaste, ce qui est agréable. J'ai un petit coup de stress en voyant une attente déjà conséquente au comptoir…
…avant de réaliser que c'était la file pour Vueling. Celle pour Canaryfly est quasi-vide.
Petit coup d’œil au FIDS bien chargé. Mon vol PM668 est toujours bien prévu à l'heure.
J'obtiens ma place au rang 6 (déjà pré-sélectionnée lors de la réservation), ma préférée sur ATR 72.
Avant de quitter la zone, petit aperçu de l'architecture que j'aime bien.
Il y aura pas mal de monde au PIF mais tous les postes sont ouverts et ça débite bien. 10min plus tard, me voici airside.
Les vitrages (propres) sont omniprésents, ce qui est de bon goût pour spotter quelque peu !
Du côté des ATR Binter, ça défile ça défile ! En vol comme…
…au sol !
Les gros porteurs ne sont pas en reste, comme ce 787-8 UX qui repart vers Madrid.
Cela change du E195-E2 pour rallier le continent ^^
Tiens, qui voilà ! Norwegian avait pris pour callsign "Rednose". Canaryfly a-t-elle pris "bluenose" pour le sien ? (réponse : son callsign est "Canary" tout simplement)
Encore quelques mètres…
Nous embarqueront en porte A05, de plein pied sur le tarmac. Tout le terminal est vitré, c'est vraiment agréable et lumineux.
L'embarquement débutera à l'heure en 2 groupes. Étant placé à l'avant, je ferai partit de ce premier groupe (ce qui est normal pour un appareil avec entrée par l'arrière).
Il n'y a vraiment rien de mieux qu'un embarquement à pied sur le tarmac !
Et bien voilà, je vais prendre mon 40e ATR et c'est toujours avec un grand plaisir !
Le EC-MHJ est un ATR 72-500 relativement récent, livré neuf en 2011 à Borajet. Il rejoint les rang de la compagnie Naysa et opère pour Binter en 2015. En 2017, il rejoint directement les rangs de Binter. En 2018, il part chez Aeronova qui n'est autre que l'opérateur d'Air Europa Express. Enfin, il arrive chez Canaryfly en 2019.
Gros plan sur la dérive
La cabine semble assez moderne avec des sièges similaires à ceux équipant les ATR-600.
Devant nous, les portes du compartiment bagage et du cockpit sont ouvertes.
Malgré leur dossier étroit, les sièges se révèleront plutôt bien confortable.
Les tétières font de la publicité pour un loueur local de voitures.
La safety card
Je retrouve mon hélice favorite ;)
Et mon instant également favori :p
Après les annonces habituelles, nous repoussons en autonomie avec les reverses, à l'instar de Binter. Toujours impressionnant car la vitesse est bien plus grande que lorsqu'on est poussés par un tracteur.
Puis on arrive en seuil de piste où ne devront attendre quelques atterrissages et décollages devant nous.
Puis c'est à notre tour !
Adios Tenerife !
L'arrivée la veille de nuit m'avait empêché d'apprécier ce paysage accidenté. On comprend pourquoi ce col balayé par les vents et les nuages était le seul endroit correct où implanter un aéroport.
On vire à droite face nord, puis face à l'est pour prendre la direction de la Grande Canarie.
Tenerife se dévoile de plus en plus, avec cette crête qui prend de l'altitude en direction du sud, vers la caldeira du Teide.
Quelques détails de la côte.
L'aéroport de TFN dans son environnement.
Avec un plan plus large.
L'aéroport de TFN, avec le Teide en toile de fond dans la brume.
Même vu des airs, le Teide est vraiment impressionnant.
Puis on gagne rapidement le large. L'ambiance en cabine est agréable, mais les annonces commerciales pré-enregistrées, relatant de telles ou telles réductions pour un prochain voyage sont assez insupportables car elles sont trop fréquentes.
Le vol étant bien court, nous arrivons déjà à Gran Canaria.
L'ancienneté géologique de l'île par rapport à Tenerife saute tout de suite aux yeux avec ces nombreuses ravines liées à l'érosion.
Nous passons à la verticale de l'aéroport.
Tout de suite après, nous nous mettons en descente bien prononcée, histoire probablement d'attraper l'axe le plus tôt possible.
Même si la dernière éruption date d'il y a plus de 2000 ans, on trouve encore quelques belles traces de volcanisme, comme ce petit cône strombolien et sa coulée de lave qui finit dans l'océan.
Encore un dernier petit 180°
La piste est juste là, ça sent l'approche porte avion ça ^^
En courte finale…
Chblouf ! Nous y sommes.
Le roulage sera rapide et on se positionnera non loin des incontournables ATR de Binter.
Curieusement, nous ne seront pas positionnés au contact (avec pourtant plein de portes libres) mais au large, avec donc un débarquement par paxbus.
Dernier regard vers notre bel oiseau du jour, tandis que passe un 737-800 Blue Panorama en provenance de la ville d'un certain animal aux pattes rayées ;)
Au loin, deux des ERJ-195-E2 de Binter patientent.
Tandis qu'un ATR Binter repart, tel un omnibus inter-îles.
Un 737-800 TUI Netherland en provenance d'AMS. J'aimerai bien tester un jour un vol avec TUI (quelque soit sa filiale).
L'unique paxbus sera bien plein !
Le cheminement vers la sortie est plus rapide que la veille, en absence de contrôles sanitaires.
Passage par le hall de délivrance des bagages, sombre et bas de plafond.
Ayant un hôtel dans le centre de Las Palmas de Gran Canaria, je me dirige vers la zone des bus qui est bien fléchée partout.
Pas moyen de se tromper !
Par contre, une fois dehors, la galère commence. Je galère à trouver les bonnes informations sur les lignes et leurs dessertes. Le réseau semble dense et je ne trouve aucun plan général, sur place comme sur internet.
J'essaie de trouver des itinéraires avec google maps mais les horaires indiqués semblent totalement fantaisistes.
Je finis par attraper le premier bus qui se présente en demandant s'il va à Las Palmas. Le conducteur me fait un énorme geste du bras qui ne me renseigne que d'une chose, il s'en tape ! Une charmante vieille dame qui monte derrière moi me dit que "Si si, Las Palmas !"
Merci madame ! ^^
Et c'est partit pour un trajet dont j'ignore où il se finira, voire même si j'en sortirai vivant tellement le conducteur se prend pour Fangio.
La majeure partie des arrêts sur notre trajet sont littéralement au bord de la voie rapide sans voies pour décélérer/accélérer. Notre conducteur jugeant que les véhicules sur la file de droite vont trop lentement à une méthode bien à lui :
- Rouler à cheval sur les 2 files de gauches à 100km/h (pour une vitesse limite de 90)
- Quand un arrêt s'annonce, couper les files de droite d'un coup en pilant, avec concert de klaxons derrière nous.
- Le départ s'effectue également en coupant les files de gauches à 20 à l'heure au milieu de véhicules que je vois foncer dans notre rétro et nous éviter au dernier moment, le tout dans un concert de klaxons et d'appels de phare. Je pense que cette expérience dépasse de loin mon chauffeur de taxi fou à Shanghai et la conduite dans Conakry aux heures de pointe !
On finit par arriver dans ce qui semble la gare routière de Las Palmas, et chose incroyable, on n'a perdu aucun morceau !
Je suis encore assez loin de mon hébergement mais je ne cherche absolument pas à reprendre un bus, j'ai eu ma dose !
Cela me permet de visiter au couchant le centre ville. Mise à part quelques places centrales comme ici…
…j'ai trouvé le reste de la ville assez sombre, limite glauque une fois la nuit tombée.
Le front de mer est plus joli, mais balayé par les vents et une humidité très prononcée, il y fait bien frisquet.
Quelques sculptures de sable sont présentes. Je trouve toujours cela bluffant.
Une petite vue du même endroit de nuit, avec les phares situés en altitude sur les colines qui balayent inlassablement l'horizon.
Et pour terminer, l'intégralité du vol est dans la vidéo ci-dessous :
La suite au prochain opus, dernier de cette longue série estivale 2021.
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
--- Canaryfly ---
Une alternative intéressante à Binter, mais au regard des bas tarifs pratiqués par ces 2 compagnies sur les vols intérieurs, Canaryfly souffre de cette comparaison : une absence de wifi et de divertissements là où Binter propose un produit plus que complet, et une absence d'un quelconque service à bord, là où Binter a fait le maximum malgré les contraintes sanitaires du moment. D'où cette notation un peu basse.
Je précise également que l'équipage a été totalement absent, et que les annonces commerciales régulières pendant le vol sont assez fatiguantes. Je suis heureux d'avoir pris Canaryfly au moins une fois, mais pour un prochain voyage, je choisirai Binter sans hésiter.
--- TFN ---
RAS, aéroport assez fluide malgré une fréquentation élevée. Tous les commerces airside étaient ouverts.
--- LPA ---
Même dans des horaires où la fréquentation est plutôt soutenue, l'aéroport possède encore de nombreux commerces fermés. Et que dire de ce fouillis de lignes de bus. Mon impression est vraiment "On vous indique où son les bus, après débrouillez-vous !" Quand à mon expérience malheureuse avec ce conducteur totalement fou, j'espère que ce n'est qu'une exception locale !
4 Commentaires
Pourtant avec 30min de vol il doivent la passer en continu ?
C’est là que les FR d’archives commencent à ce voir la compagnie ayant mi la clef sous la porte l’hiver dernier…
737max-8 mon chère pour ce qui est du vol TUI je te propose de lire ma dernière publication ? et t’encourage à le faire sur un vol court si tu y tiens vraiment !
Bon vols
C'était à peu près le cas :')
Et vu le contexte actuel, ça ne sera pas la seule...
Damnation ! TUI ayant quelques 738 dotés des Split Scimitars, j'avais cru que celui-ci en faisait partie. Raté, je n'avais pas vu le crénelage à l'arrière des réacteurs. Merci pour la correction ;)
A bientôt !
J'ai surtout eu beaucoup de chance de n'avoir eu qu'un seul accroc au programme à Isafjordur, ainsi qu'une météo quasi-parfaite. Sans cela, j'aurai eu peut-être pas mal de problèmes à tout enchaîner !
A bientôt !
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