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La nouvelle était tombée discrètement en Italie un peu après l'été: le musée du Bardo de Tunis allait rouvrir ses portes. C'était la justification d'un voyage que j'attendais depuis longtemps. Voyage peu avgeek certes, mais intéressant au plus haut point parce que #yapakelaviondanslavie. Seul bémol, trouver des dates dispo et des billets d'avion pas trop cher sur le temps d'un week-end. Début décembre, les Milanais ont un pont de quatre jours, okapetto and co vont pouvoir remettre les pieds sur le continent africain. Quant à moi, je n'aurai qu'à prendre deux jours de congés et trouver un vol direct. Evidemment, il y a toujours un moyen de coller un morceau d'avgeekisme dans un voyage pour peu que l'on soit un minimum curieux. AF m'offrait le luxe d'affréter l'Airbus A319 d'Amélia au retour. Il ne m'en fallait pas plus pour me concocter un mix Roissy/Tunis/Orly.
Ce matin, je pars du terminal 2E-L mais les vols vers le Maghreb ainsi que certaines destinations long-courrier enregistrent au 2F.
C'est donc en Zone Sky Priority que je retrouve certains employés qui commencent à bien me connaitre. Mon sac de voyage partira dans les méandres de Roissy tandis que l'on me remet une de ces nouvelles cartes d'embarquement au toucher et design plus consistants.
On enregistre au terminal 2F mais le vol part du 2E-L. Direction donc les contrôles aux frontières.
Pas aujourd'hui …
Fluidité absolue.
1 minute pour passer l'épreuve.
Paris s'éveille, Paris nous aime.
Amour et eau fraîche en guise de preuve.
La signalétique est claire.
Et en un rien de temps, je me retrouve du côté du temple de la consommation. Si le temps est de l'argent…
Pas de salon pour les voyageurs vers Tunis au 2F mais c'est au 2L qu'il faut se rendre, avec un billet en Business ou le statut idoine.
L'installation artistique est toujours aussi belle.
Quant à l'espace principal il est vide! 😃
Au menu ce matin.
Pains, viennoiseries et autres douceurs.
Du côté du frais, un large choix.
Le salé n'est pas en reste.
Il est bien trop tôt pour attaquer ce genre de jus de fruits mais l'offre est louable.
Ma sélection, j'ai fait le plein de cochonneries pour quelques jours.
Quelques minutes plus tard, je quitte les lieux sous de bons auspices alors que l'embarquement vient de débuter.
Je n'ai jamais pris le temps d'aller saluer le matou dormant lors de mes différents passages dans ce terminal. C'est chose faite et je dois avouer qu'il a son charme.
Explication de texte.
Retour en porte, ça bouchonne. Autant attendre.
Et faire un peu de spotting, ou tenter de. Et j'en profite pour aussi pour activer mon e-sim. Pas confiance dans le wifi de l'aéroport de destination…
Joli 321 Gulf Air.
Finalement, presque tout le monde a embarqué, c'est à mon tour. Le crabe est en position.
Léger retard à prévoir ce matin.
L'instant nez!
Et d'autres essentiels.
Comme ce fuselage shot.
L'accueil fut cordial. Peu de mètres à parcourir pour arriver à mon siège. Pas de fond de cale car je n'avais aucune envie d'attendre que tout le monde soit sorti et s'agglutine aux contrôles d'immigration. Du coup, je suis au niveau du rideau. La J s'est plutôt bien vendue ce matin.
Embarquement rapidement terminé, les hôtesses passent un bon coup de pshitt en cabine. Une voix qui se veut rassurante nous promet que c'est inoffensif. D'où l'utilité de porter gants et masque n'est-ce pas? Heureux les simples d'esprit…🤓
Sur ce, repoussage et mise en route.
Le ciel est magnifique ce matin.
La piste est à nous 😍
دعنا نذهب
Notre long mono-couloir s'élève gracieusement tandis que Roissy s'apprête pour une nouvelle journée de chassé-croisé.
Y'a plus qu'à se mettre en mode relax et se laisser porter.
Rapidement, le service commence. Mon voisin croquera dans son sandwich.
Je me limite à un biscuit pour accompagner thé et jus d'orange. On a connu meilleure prestation avant le Covid sur une telle distance.
Le wifi est fonctionnel. Le pass messages me suffira pour informer l'okapetto que je suis bien en vol.
Pas de problème de signal prévu sur notre parcours apparemment.
Mais le vrai divertissement sera fourni par le hublot. A l'instar de mes navettes milanaises, nous passons près des Alpes, le spectacle est sublime.
Oh, n'est-ce pas Kilmarnock que je vois s'agiter en bout de piste? Ciao Nizza!!!
Et une contemplation de l'intérieur de mes paupières plus tard, nous sommes déjà en approche sur TUN. Eh oui, l'avion, ça va vite! 😅
Météo mitigée à destination mais au moins, il ne pleut pas ce matin. Atterrissage doux, freinage puissant.
Nous quittons la piste pour saluer la faune locale.
Et celle venue d'un peu plus loin.
La proximité d'avec la Lybie permet de voir des avions qui sont hors du commun.
Je payerais cher pour aller faire un tour là-bas.
Mais ce sera pour une autre fois. Cette première partie du voyage se termine déjà, le vrai voyage peut enfin commencer.
Nous nous garons aux portes du continent africain.
Comme prévu, la sortie de l'avion sera rapide. Salutations de l'équipage qui me souhaite un bon séjour. J'avance de bon pas vers les aubettes.
Pas trop de monde aux contrôles, je réponds à quelques questions et un coup de tampon est apposé sur une page libre de mon passeport. Je suis officiellement en Tunisie.
Mon bagage arrivera rapidement et je sortirai sans demander mon reste. L'Italie me poursuit, où que j'aille. Un pays champion de la gastronomie mais pas de la signalétique. Vous voyez ce que je veux dire? Cherche les reurs avec l'okapi, allez cherche ami lecteur!
J'ai du temps devant moi alors je regarde où pourraient me mener certaines errances (en prison, oui, je sais). Avouez que c'est tentant. Je suis allé me renseigner, pas moyen de faire un aller-retour express dans la meme journée. Vraiment dommage.
Et maintenant que le ciel bleu est apparu, je n'ai plus qu'à filer prendre possession des chambres. Je commande un Bolt et après une petite incompréhension sur le lieu de prise en charge, je suis en route.
Les taxis locaux, c'est bien pour ceux qui veulent se prendre la tête et marchander.
Un quart d'heure plus tard, je suis devant l'hotel où l'on m'a servi une citronnade le temps d'attendre que les chambres soient pretes.
A propos d'attente, l'okapetto va avoir une drôle de surprise. Le vol direct que je lui avais dégoté fera finalement une escale imprévue.
Déjà que l'avion n'était pas en avance, fidèle à sa réputation…
Il prend tout sauf le bon cap.
L'avion file vers Venise. Au final, ce vol aura plus de quatre heures de retard à l'arrivée. Cela aurait pu être pire. Au moins, une jolie compensation EU261 ainsi que la prise en charge par l'assurance de ma carte de crédit allègeront considérablement la facture de ce long week-end. Merci FR24 de me permettre de prendre le chemin de l'aéroport au bon moment.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
CDG - Fluide à cette heure, un vrai bonheur. Le salon AF est l'un des plus agréables à Paris.
TUN - Moche à souhait, vieillot, sans aucune volonté de rendre cette plateforme belle, dommage.
AF - Classique vol moyen-courrier. Dommage que les prestations d'avant Covid soient toutes passées à la trappe, sacrifiée sur l'autel du profit et du cost-cutting. Au moins, le vol était ponctuel et les équipages sympa.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 28 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Tunis (TUN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 32 minutes.
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4 Commentaires
Très bonne idée que d’emmener l’okapetto voir le musée du Bardo. Celui-ci a été trop longtemps fermé pour de mauvaises raisons.
Un bon prix sur AF , c’est un bon choix, mais la collation est quand même ridicule face à la concurrence.
Heureusement le salon compense ( surtout avec le 🥓)
Ces portes ont une histoire et derrière il y à quelque chose à y voir ou faire.
La jaune me rappelle un excellent coucous 😉.
Tunis se laisse visiter , il y a des points intéressants.
À bientôt
Quant à la concurrence, c'était soit BoB avec Transavia et tous les extras payants qui vont avec une LCC ou le risque d'arriver en retard si je prenais Tunisair ou Nouvelair. Sur un court week-end comme celui-ci, tu en conviendras, c'était un peu risqué.
Prestation minimaliste désormais sur ces vols vers l'Afrique du Nord mais comme tu le sais, on ne prend pas l'avion pour manger. Et puis, rattrapage derrière la fameuse porte jaune 😅.
Tunis ne nous a vraiment pas enchanté. On dira que ce qui est fait n'est plus à faire.
Merci pour la lecture et le commentaire. A bientôt !
Merci pour le com' et à bientôt!
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