On rejoint Hamad International Airport à la suite d’une courte (et imprévue) * nuitée en ville.
*Pour comprendre le pourquoi du comment, consultez le FR précèdent (c’est par ici aussi).
D’après mon corps, il est trop tôt pour réussir de bons clichés. Mais ça ne semble pas trop limiter les capacités opérationnelles du grand aéroport qatari.
festiner à doh
Procurés la veille avec les (nouvelles) cartes d’embarquement, on se passe des comptoirs d’embarquement et on procède directement aux contrôles PIF-PAF. Ceux dédiés à la classe affaires ou complices -empruntables grâce à un statut chez One World- non seulement sont franchis sans aucune entrave ni attente, mais avec des souriantes salutations.
A 4hr30 du matin, la salle de pas perdus de DOH est plutôt concurrencée.
Et il y a même des personnes disposées à consommer des articles à haut prestige / faible nécessité.
Ce n’est qu’à ce moment-là que je réalise que j’aurais dû suivre mon instinct et repousser l’insistance de mon hôtel de prendre la navette (gratuite) au moins 3 heures avant le départ de mon vol. Je me retrouve cantonné air-side avec trop de temps entre les mains.
Cherchons un endroit calme où tenter de compléter la nuit.
Par train.
Le Platinum & Golden – North devrait faire l’affaire…
Les premiers instants au salon se déroulent en somnolant dans des confortables fauteuils.
Plus tard, je décide de m’attarder à table. Voici le menu (une partie duquel est en libre-service, l’autre à la demande).
Je commence par une (bonne) bouillie
S’en suivent une fraiche assiette parée d’un peu de saumon fumé sur toast au levain
Et un foul medames succulent.
Tout ça m’a permis de me réveiller pour de bon. Sans regard pour l’heure impitoyable, je juge opportun célébrer (regretter ?) la fin de mon périple estivale. Santé à toute la communauté FR !
Puis, pour finir le repas (et démarrer la journée du bon pied) …
Ce fut trop bon.
épreuve coutumière à doh
Ce petit-déjeuner plantureux s’est emparé de presque tout le temps dont je disposais et l’embarquement est déjà en cours. Il faudra se manier…
Evidemment, l’embarquement se fera par bus. Notre empressement se révèlera -en partie- futile, car nous devons attendre que le bus se remplisse avant de pouvoir accoster notre navire.
Un tour du chantier en cours à DOH nous est offert gracieusement.
Le cheminement est fastidieusement long et quelconque (surtout de mon côté, où nul oiselet est à dénicher).
Toute l’action se passe à bâbord.
Une chicane nous met, finalement, dans la tribune adéquate, mais elle marque également la fin de notre perquisition du tarmac qatari.
On a passé 17 minutes dans le bus, dont 12 de cheminement !
La seule consolation est qu’on peut bien profiter de cette bestiole surnaturelle.
Et de ses turbopropulseurs non-moins souverains.
Mais le soleil tape fort et la température n’est pas encline à la musardise.
On monte hâtivement les escaliers et on retrouve la porte de l’avion.
le vol (mode abrégé)
Lors de la réattribution du billet, non seulement j’ai perdu 24 heures, mais également un hublot… Je devrais me contenter d’un siège en plein milieu de l’appareil (configuré en 3-3-3). Certes, celui-ci est en bulkhead, mais il s’agit d’une place que je n’ai choisirai qu’en dernier ressort (comme ce fut le cas ici).
Mon voisin à droite, de gabarit extraordinaire, se révéla un très sympathique judoka français se battant dans la catégorie des +100kg. Autant dire que, pour des visites aux cabinets d’aisance, il valait mieux tourner à gauche.
Voici un sommaire aperçu de cette cabine Y. Globalement très confortable mais équipée avec des sièges un poil étroits.
Une heure après notre décollage (accompli avec 40 minutes de retard), la première collation est servie.
Voici le plateau tel que reçu.
Et prêt à être englouti.
J’ai oublié l’autre option offerte ainsi que le gout de ces pates, qui, vous m’accorderez, ont l’air vraiment moyen. Yaourt et fruits furent un peu plus mémorables.
Avalés ces piètres agapes, je tourne à gauche et procède vers le water-closet.
Standards et bien entretenus.
C’est l’après-midi (en Chine occidentale), la cabine est pleine à craquer et en pénombre assujettie.
S’en suit une petite sieste et du tapotage sur l’ordinateur.
Juste franchi le seuil de trois heures avant l’atterrissage, on est servi la deuxième collation. Encore une fois, tel que servie.
Et un peu plus présentable.
Le plat principal se révéla plus gouteux que les pâtes. En revanche, la salade et le pain furent inqualifiables.
La fatigue des deux semaines précédentes se fait ressentir et je somnole jusqu’à notre arrivée à Haneda.
Notre retard a été rattrapé et on atterrit pile poil à l’heure.
Débarquement civilisé et longs corridors jusqu’aux contrôles d’identité.
Petit résumé de notre itinéraire.
Le passage aux frontières par la voie dédiée aux résidents se fit sans encombre. Notre valise nous attend déjà au carrousel de livraisons.
Il est tard (passée minuit) et j’ai hâte de retrouver mon lit pour ce soir, situé tout près du terminal 3 mais dans la préfecture voisine de Kanagawa.
HND, LE LENDEMAIN
En vue du faible contenu graphique de ce récit, j’aimerais l’agrémenter avec une courte séance spotting qui eut lieu le lendemain après-midi, avant le départ de notre connexion domestique.
Mon logis, à mon arrivée.
Et au saut du lit.
Le fleuve est le Tama, et au-delà se trouvent la préfecture de Tokyo et Haneda.
Tout cela est le flambant ‘King Sky Front’ à Kawasaki, ancien quartier industriel transformé en Campus d’Innovation.
Et tout se déroule à l’arrière-fonds de Haneda.
Encore plus d’innovation de-ci.
Et de-là.
Mais englouti parmi tout ce génie, on peut toujours retrouver le torii que jadis occupait une place centrale à Haneda (vestige du sanctuaire Anamori Inari 穴守稲荷神社, déplacé 800m lors d’une des réitérées extensions de l’aérogare).
Un des nombreux 787 de JAL nous fait face.
Ici, j’oserais dire… un 767 JALien en partance… ??!?
Plus sûr, un A330 de CI en ‘arrivance’.
Son antagoniste de l’ile de Formose s’en va avec le même type d’appareil, mais p’tit plus ‘décoré’.
Niveau déco, pourtant, rien ne surpasse ce 777 des Forces de l’Empire.
Prompt interlude ravitaillement, dans mon caboulot préféré.
A l’évidence, les forces de l’empire sont omniprésentes (787). Ssshhh !
On conclut par l’élégance 7G, en A320.
Ceci met la fin à ce récit.
Merci pour la lecture et bons vols à tous.
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Verdict
Qatar Airways
7.8/10
Cabine8.0
Equipage7.5
Divertissements8.5
Restauration7.0
Platinum and Gold Lounge – North
8.6/10
Confort8.0
Restauration9.5
Divertissements8.5
Services8.5
Doha - DOH
7.1/10
Fluidité6.0
Accès5.0
Services8.5
Propreté9.0
Tokyo - HND
9.0/10
Fluidité9.5
Accès9.0
Services8.5
Propreté9.0
Conclusion
Je suis de l’opinion que la proposition de Qatar en classe économique est (était ?) solide, fiable.
Ce vol confirma le bien-fondé de ces bases : des avions de dernière génération, des cabines relativement confortables (3-3-3 en A350) et bien entretenues, une offre culinaire sans éclats mais correcte et un service professionnel.
Toutefois, des glissements se sont fait ressentir récemment : les embarquements/débarquements par bus à DOH commencent à devenir agaçants. En outre, j’ai l’impression que les attentions du personnel se sont ‘refroidies’ par rapport à l’ère pré-covid. Rien de catastrophique, mais les procédures s’avèrent automatisées, dépourvues d’étincelles. Et la qualité de l’offre alimentaire est descendu d’un cran.
Le salon à DOH fut très bien. Comme déjà indique, le parcours d'embarquement devient agaçant.
Haneda, à cette heure tardive, est une coursive exprèess.
7 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
L'aerogare de Doha est bien jolie et le salon très accueillant. Service à l'assiette comme au restaurant. La cabine se révèle sympa, les sièges un poil étroit et peu épais. La première prestation n'est pas extra, la seconde mieux. Un bon vol tout de même.
Merci pour la lecture et le sympathique commentaire.
En effet, le salon à Doha fut un des points forts de ce vol. Toutefois, il est possible que les conditions d'accès aient été modifiées depuis et qu'il ne soit plus accessible aux membres OW avec statut secondaire. C'est bien aussi de pouvoir profiter d'une deuxième collation adequate (et chaude) dans un long-courrier. Chose qui commence à devenir remarquable.
Un peu frustrant de perdre le hublot et de se retrouver sur un siège du milieu mais au moins c'est un bulkhead, ça compense un peu. Doha est en plein travaux et j'espère qu'à la fin les embarquement par bus seront du passé. Merci pour ce Fr
Merci, Moritz, pour la lecture et pour le commentaire.
Tout-à-fait, les sièges au milieu sont un petit supplice qui dégrade l'expérience du vol. Heureusement qu'il y avait de l'espace pour étirer les jambes.
Je ne suis pas sûr de la disparition des embarquements par bus une fois les travaux à DOH finis.... Mais on verra
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4 Commentaires
L'aerogare de Doha est bien jolie et le salon très accueillant.
Service à l'assiette comme au restaurant.
La cabine se révèle sympa, les sièges un poil étroit et peu épais.
La première prestation n'est pas extra, la seconde mieux.
Un bon vol tout de même.
A bientôt !
En effet, le salon à Doha fut un des points forts de ce vol. Toutefois, il est possible que les conditions d'accès aient été modifiées depuis et qu'il ne soit plus accessible aux membres OW avec statut secondaire.
C'est bien aussi de pouvoir profiter d'une deuxième collation adequate (et chaude) dans un long-courrier. Chose qui commence à devenir remarquable.
Merci encore et bons vols.
Doha est en plein travaux et j'espère qu'à la fin les embarquement par bus seront du passé.
Merci pour ce Fr
Tout-à-fait, les sièges au milieu sont un petit supplice qui dégrade l'expérience du vol. Heureusement qu'il y avait de l'espace pour étirer les jambes.
Je ne suis pas sûr de la disparition des embarquements par bus une fois les travaux à DOH finis.... Mais on verra
Merci encore et bons vols.
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